SIRIS
Créé en 1971 par arrêté préfectoral, le Syndicat Intercommunal Rural d’Intérêt Scolaire d’Aulnay-la-Rivière est né de la volonté de huit communes, Aulnay, Boësses, Briarres, Dimancheville, Echilleuses, Grangermont, La Neuville et Ondreville, sous l’impulsion des Enseignants en poste qui ont voulu s’adapter aux évolutions de l’Education Nationale. Les classes uniques de chaque village qui avaient permis à nos campagnes de mettre en œuvre les lois de Jules Ferry de 1884 et former des hommes citoyens responsables, disparurent au profit de classes de niveau. C’était déjà, à cette époque, la Communauté d’Ecoles.
Le tiers temps pédagogique qui faisait rentrer le sport à l’école pouvait être mis en pratique. L’informatique y pénétrait. L’Ecole maternelle supplantait les classes enfantines et nos petits étaient socialisés beaucoup plus tôt.
Vingt ans plus tard, les effectifs augmentant, les classes maternelles devenues matériellement inadaptées, le SIRIS, sous le dynamisme de sa Présidente, décidait en 1994, la construction d’une école maternelle neuve de deux classes à Ondreville sur un terrain cédé au franc symbolique et jouxtant l’école de 1910 de la commune. Cette dernière sera rénovée pour s’intégrer au neuf et former un ensemble de trois classes maternelles modernes en 1997 au service des élèves du SIRIS.
Des célèbres cantines créées pour les besoins de la cause et qui avaient rendus de bons services, on est passé à la restauration scolaire pour laquelle nous avons un prestataire de services choisi sur appel d’offres et qui est pour l’instant, les « Val de France Restauration ». Les repas sont livrés en liaison froide tous les matins pour être remis en température dans des fours spéciaux dans chaque commune. 160 repas sont ainsi servis chaque jour. Pour service rendu, les Parents reçoivent un appel de fonds chaque trimestre.
Actuellement les communes réfléchissent aux évolutions rendues nécessaires par les mutations de notre société et les réformes de l’Education Nationale. Une mutualisation des moyens permettrait d’avoir la même école pour tous et d’effacer les disparités parfois flagrantes dans les locaux et l’équipement.
Il ne s’agit pas de grouper tous les services au même endroit et de créer des ensembles à taille inhumaine avec tous leurs problèmes mais de travailler ensemble et de la même manière sur des territoires beaucoup plus grands en créant des réseaux d’écoles où l’enseignement serait rendu de la même façon.